"Premièrement, ne touche pas à tes aiguilles. Deuxièmement, maîtrise ta colère. Troisièmement, ne te laisse jamais, au grand jamais, tomber amoureux. Car alors, pour toujours à l'horloge de ton coeur, la grande aiguille des heures transpercera ta peau, tes os imploseront, et la mécanique de ton coeur sera brisée à nouveau."
Lorsque les mots invitent aux images.
Ici sont retranscrites les images, l'univers qui se révèlent au fil de ma lecture.
Ici sont traduites les ambiances, atmosphères laissées par la plume sur le papier,
les sentiments et personnalités qui se transposent au fil des lignes.
Ici se rencontrent l'histoire d'un conte onirique, sombre et envoutant et celle de mon imagination.
"Il neige sur Edimbourg en ce 16 avril 1874.
Un froid de canard paranormal cadenasse la ville.
Les vieux spéculent, il pourrait s'agir du jour le plus froid du monde.
A croire que le soleil a disparu pour toujours. Le vent est coupant, les flocons plus légers que l'air."
"Cela se passe dans une vieille maison posée en équilibre au sommet de la plus haute colline d'Edimbourg
-Arthur's Seat-,
un volcan serti de quartz bleu au sommet duquel reposerait la dépouille de ce bon vieux roi Arthur."
" A l'intérieur, tout est fait de bois, comme si la maison avait été sculptée dans un énorme sapin.
On croirait presque entrer dans une cabane: poutres apparentes rugueuses à souhait, petites fenêtres récupérées au cimetière des trains, table basse bricolée à même une souche.
D'innombrables coussins de laine remplis de feuilles mortes tricotent une atmosphère de nid...."